Domaine Dupré-Goujon
Guillaume et Sébastien se sont rencontrés sur les bancs de l’école. Au sein du lycée viticole de Bel Air, dans l’extrême sud du Beaujolais. Leur rêve ? Faire leur propre vin.
À peine leurs diplômes en poche, avides de nouveaux horizons, ils filent vers le Sud et cherchent chacun de leur côté un vigneron qui aurait besoin d’ouvriers. Ils découvrent alors un vignoble d’exception, celui des Terrasses du Larzac, au Nord de Montpellier. Et, au cœur de cette découverte, une rencontre qui sera primordiale, celle de Frédéric Pourtalié, du domaine de Montcalmès. L’un après l’autre, Sébastien puis Guillaume vont apprendre auprès de cette figure incontournable du Languedoc. Les deux amis sont unanimes. C’est Frédéric qui leur a donné ce petit truc en plus, cette étincelle qui fait toute la différence : le vin, ce sont des techniques, des cépages, des terroirs… Oui. Mais c’est aussi quelque chose d’un peu magique, pas toujours explicable, un artisanat où la particule «.ART.» a toute sa place. Et puis, tout doucement, ce rêve un peu fou, ce projet enfoui de créer ensemble leur propre vin, s’est réveillé.
Au cœur de leur Beaujolais natal, sur les faces Sud et Sud-Est du Mont Brouilly, les deux joyeux lurons acquièrent ainsi leurs premières parcelles. Passionnés par leurs terroirs de Côte de Brouilly, ils travaillent en bio et pratiquent des méthodes relevant de l’agriculture du vivant, avec notamment l’usage de couverts végétaux pour développer l’activité biologique des sols, favoriser la faune auxiliaire et renforcer le système de régulation naturel.
En 2015, la toute première cuvée du Domaine Dupré-Goujon voit le jour. Avec cette volonté de faire un vin de caractère, à la fois accessible et sophistiqué. Pour cela, ils vinifient chaque terroir séparément, et tiennent à donner du temps à leur vin, à ne pas brusquer les choses. De belles maturités, des macérations longues, un travail sur la finesse des tanins… Patients, déterminés… joueurs : Sébastien et Guillaume sont prêts à faire confiance non pas au hasard, mais à l’avenir, et ses infinies possibilités.
Texte élaboré en collaboration avec Aurélie Soubiran